
Si vous regardez Grey’s Anatomy, vous connaissez Meredith Grey. Chirurgienne talentueuse, vous rêveriez de vous retrouver sous son bistouri si vous deviez vous faire opérer. Par contre, niveau rapports humains, c’est moins le pied. A moins que vous aimiez les rapports sans chichis. Parce que, Meredith, ce n’est pas le genre de copine à s’apitoyer sur votre sort. Si vous allez vers elle pour lui expliquer à quel point quelque chose qui vous est arrivé est injuste, ne comptez pas sur elle pour vous plaindre en vous disant les « ma pauvre, c’est horrible ce qu’il t’arrive » d’usage.
Non, elle, même dans les pires des situations, c’est la raison qui l’emporte. Quand elle se retrouve devant quelqu’un qui pleure en lui racontant ses misères, voici ce qu’elle lui répond:
(Désolée pour la qualité des sous-titres…)
Pour elle, s’apitoyer sur un échec ne sert à rien. On peut pleurer 5 minutes en se disant que le monde est horrible mais il faut ensuite passer à autre chose car, pour elle, rester dans cet état ne permet pas de faire avancer les choses.
Cette philosophie me fait penser à cette phrase de Samuel Beckett que Stan Wawrinka s’est faite tatouer sur le bras:
«Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better.»
«Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Mais échoue un peu moins.»
Il n’est pas question ici de zapper pour passer à autre chose mais d’analyser le pourquoi d’un échec et d’essayer de rectifier le tir pour éviter qu’il ne se reproduise tel quel par la suite.
Stan et Meredith, même combat!
mai 4, 2015
Faire échec à l’auto-victimisation pour avancer, tout en prenant son temps – ref à éloge de la lenteur, également bien illustré -.