«Lorsque vous écoutez un pianiste exécuter une pièce avec une parfaite légèreté, vous assistez au produit d’un travail immense. La poésie, un alexandrin par exemple, c’est la légèreté dans la contrainte, c’est «danser dans les chaînes», comme disait Nietzsche. C’est vers cette légèreté-là qu’il faut tendre. Celle qui naît de la maîtrise. J’estime que l’école doit entendre cela. Il faut donner aux enfants, aux jeunes, le goût du travail, qui permet de dépasser la légèreté pauvre du consommateur, pour accéder, enfin, à la légèreté de l’artiste.»
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